ORQUE
Orcinus orca

Linnaeus 1758

SENS DU NOM SCIENTIFIQUE
orcinus : orque

orca : animal très féroce, au corps en forme de baril

Appelé à tort baleine tueuse par les Anglo-Saxons,
l'orque n'attaque pas l'homme et évolue malheureusement
dans les marinelands.


ORDRE :
SOUS-ORDRE :
FAMILLE :
AUTRE NOM :

 cétacés
 odontocètes
 delphinidés
 épaulard, baleine tueuse



Dessin de Maurizio Würtz

LONGUEUR MAXIMALE :
POIDS MAXIMAL :
ÂGE MAXIMAL :
LONGUEUR À LA NAISSANCE :
POIDS À LA NAISSANCE :

NOURRITURE :
ÂGE DE LA MATURITÉ SEXUELLE :
DURÉE DE LA GESTATION :
DURÉE DE L'ALLAITEMENT :

DURÉE DES IMMERSIONS :
PROFONDEUR DES IMMERSIONS :

VITESSE MAXIMALE :

 8,50 à 9,80 mètres
 7,5 à 10 tonnes
 35 à 50 ans
 2 à 2,50 mètres
 180 kilos
 poissons, calmars et mammifères
 6 à 16 ans
 12 à 16 mois
 15 mois
 20 minutes
 1 000 mètres
 55 km/heure


Particularités

L'orque épaulard est en fait le plus grand de tous les dauphins, qui se reconnaît à son robuste corps fuselé noir luisant, et à son ventre blanc. Mais, à la différence de beaucoup, il a une tête arrondie dépourvue de rostre et présente une large tâche blanche derrière l'œil.

En mer, l'orque atteint une vitesse appréciable de 10 à 13 km à l'heure, c'est à dire 5,4 à 7 nœuds. Excellent nageur, il peut aussi sauter à 1,50 mètre au-dessus de l'eau et accomplir des bons de 13 mètres de long.

C'est un chasseur redoutable dont les mâchoires sont armées de 40 à 56 dents robustes, aiguës et coniques. L'orque est réputé pour attaquer tous les animaux qu'il rencontre et pour les avaler entiers. Bien entendu, comme la plupart des réputations, celle-ci est fausse, et l'orque ne se jette pas sur tout ce qui bouge, bien au contraire. De fait, les études les plus sérieuses et approfondies menées depuis la fin du XXe siècle, ont mis en évidence l'extrême intelligence et les facultés d'adaptation de cet animal hautement évolué.

L'orque est aussi réputé attaquer les plus grandes baleines. C'est exact, mais il opère exactement comme le loup et chasse en meute un animal malade et affaibli. Tuer une grande baleine en pleine santé demanderait une trop grande dépense d'énergie, tout à fait inutile!


Répartition

Espèce répandue dans tous les océans de la planète, et plus particulièrement dans les eaux froides des océans Arctique et Antarctique. Il peut être côtier ou pélagique, selon les régions.

 


Identification


L'orque vit en groupes familiaux de 3 à 50 individus. Les groupes sont très structurés et comptent 20% de mâles, autant de jeunes, le reste étant des femelles et des mâles immatures.

Les manifestations visuelles et sonores sont très variées, et l'orque pratique souvent le lobtailing qui consiste à frapper la surface de l'eau avec la nageoire caudale, ainsi que le spyhopping, au cours duquel l'animal se tient verticalement la tête hors de l'eau pour inspecter les alentours, pense t-on…

De même, les orques sont extrêmement bavards et communiquent sans cesse entre eux. Chaque famille ou chaque groupe possède d'ailleurs des variations linguistiques qui lui sont propres!

Le dimorphisme sexuel est très accuentué chez les orques. Les mâles sont plus longs et plus épais que les femelles. La forme et la taille de l'aileron dorsal sont généralement différentes entre les deux sexes.

L'orque a une tête arrondie dépourvue de rostre et présente une large tâche blanche derrière l'œil. Il se distingue également par un gigantesque aileron dorsal. Chez les vieux mâles, celui-ci peut mesurer jusqu'à 1,80 mètre de haut. Notons que les mâles adultes ont l'aileron vertical. Les jeunes des deux sexes et les femelles adultes arborent un aileron dorsal normal, c'est à dire falciforme, mais toujours nettement plus grand proportionnellement que celui des autres dauphins. Les nageoires pectorales sont très larges.

Son souffle puissant s'élève parfois à 4,50 mètres au-dessus de la surface de l'eau.


Menaces…

Menacé par l'homme pour la destruction de son habitat et la pêche et les filets.


Fait divers …

Dans son milieu, l'orque n'attaque jamais l'homme. La seule mention connue d'un acte de mauvaise humeur est celle d'un grand mâle retournant le canot de ses admirateurs trop indélicats, en Alaska.

Exaspéré d'être harcelé, l'orque retourna le canot et se désintéressa des occupants qui furent promptement repêchés. La scène se passait en 1994, sur les lieux mêmes des ébats amoureux d'une famille d'orques.

Que ferions-nous, si nos mêmes ébats très intimes et très privés étaient systématiquement observés par des touristes inopportuns?

Encore une fois, l'irresponsabilité humaine est engagée. Observer des animaux sauvages est légitime. Mais la discrétion s'impose en toute circonstance, car la nature n'est ni une aire de jeu, ni un champ de foire, ni un zoo.


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