PETIT RORQUAL
Balaenoptera acutorostrata

Lacépède 1804

Cosmopolite mais préférant les eaux fraîches,
le petit rorqual fut autrefois délaissé par la chasse
du fait de sa trop petite taille.

 cétacés
 mysticètes
 balénoptéridés
 baleine de Minke ou gibard

LONGUEUR MAXIMALE :
POIDS MAXIMAL :
ÂGE MAXIMAL :
NOURRITURE :
ÂGE DE LA MATURITÉ SEXUELLE :
DURÉE DE LA GESTATION :
LONGUEUR À LA NAISSANCE:
POIDS À LA NAISSANCE:
DURÉE DE L'ALLAITEMENT:
DURÉE DES IMMERSIONS :
VITESSE MAXIMALE :

 9,80 mètres les mâles - 10,70 mètres les femelles
 14 tonnes
 30 à 50 ans
 krill et petits poissons
 6 à 7 ans
 10 mois
 2,40 à 2,80 mètres
 400 kg
 4 à 5 mois
 20 minutes
 30 km/heure

Le petit rorqual porte bien son nom : sa taille est celle d'un grand orque mâle, et elle lui a valu d'être "épargné" par les baleiniers aux temps où étaient décimés les grands cétacés. Ce triste privilège lui vaut d'être actuellement le rorqual le plus répandu de la planète, dont il fréquente la quasi-totalité des océans, plus des trois quarts habitant l'hémisphère sud.

Le petit rorqual est également appelé rorqual à museau pointu, nom qui lui va également bien, car sa tête se termine par un museau encore plus pointu que celui de la plupart des autres rorquals dont, par ailleurs, il possède la silhouette élancée et fine permettant une nage rapide.

Répartition

Se plaisant dans les eaux tempérées froides plus que dans les eaux polaires ou chaudes des tropiques, il fréquente volontiers le talus continental et les zone littorales.

Rare sous les tropiques, un individu isolé a néanmoins visité Mayotte en octobre 1996, où il fut filmé.

Identification

Son dos est gris foncé à noir avec une bande plus pâle sur les côtés. Sa nageoire dorsale est courte et falciforme, ses nageoires pectorales plutôt longues et pointues, barrées de blanc dans l'hémisphère nord, alors qu'elles sont entièrement sombres dans le sud.

Lorsqu'il fait surface, le petit rorqual laisse apparaître sa tête pointue. Son souffle est bruyant et court, 2 mètres de haut, donc pas très visible.

Menaces…

Après avoir exercée de fortes pressions pour obtenir la réouverture de la chasse de cette espèce, la Norvège a été autorisée, en 1994, à capturer des individus à des fins scientifiques.

Seulement, entre 1995 et 1996, les Danois ont capturé 163 spécimens, les Norvégiens 218, les Japonais 100, et 440 petits rorquals ont été chassés dans l'Antartique, où une réserve internationale a été constituée en 1994, afin de protéger les cétacés.