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Ainsi à faible vitesse, le flux d'eau sur le corps s'effectue d'une façon ordonnée; dite laminaire, la mécanique peaucière n'a pas à intervenir. Afin de conserver cet écoulement laminaire lorsque la vitesse augmente, les cétacés régularisent l'écoulement de l'eau le long de leur corps en absorbant les turbulences par micro-déformation de leur peau selon le mécanisme décrit plus haut. Depuis que l'on connaît ce secret, des recherches ont été entreprises pour tenter d'équiper les sous-marins d'un système de déformation des parois inspiré de celui des cétacés. Ces tentatives n'ont abouti jusqu'ici, à aucune réalisation concrète. Au cours de leur évolution, les cétacés ont perdu leur pelage, mais certaines espèces sont encore munies de vibrisses, qui, telles les moustaches des chats, sont des organes tactiles. La zone autour de l'évent est particulièrement sensible aux changements de pression, ce qui permet à l'animal de moduler l'ouverture et la fermeture de cet organe en plongée où à la sortie de l'eau. |
Schéma
de l'écoulement de l'eau de mer A - À faible vitesse, l'écoulement de l'eau sur la mer est laminaire. B - À vitesse élevée, les turbulences du flux d'eau agissent comme un frein sur la peau si elle reste en l'état. C - À vitesse élevée, l'écoulement laminaire peut être récupéré grâce aux micro-déformations de la peau qui "absorbent" les turbulences. L'amplitude et la longueur des micro-déformations de la peau dépendent de la vitesse. |
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Cétacés l'intelligence des cétacés |
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