-
Ne pas manipuler l'animal pour lui éviter des blessures.
- Ne pas tenter une
remise à l'eau sans l'aide de personnes compétentes.
- Faire attention
à ce que l'évent soit toujours en état de fonctionner,
qu'il ne soit jamais couvert, ni l'arroser, ce qui provoquerait la noyade.
Et pas de sable, qui aurait des répercussions néfastes sur
les poumons.
- Protéger
autant que possible les yeux.
- Maintenir l'animal
au frais en l'aspergeant régulièrement avec de l'eau de
mer, à l'exception de l'évent, soit en l'enveloppant dans
un linge humide, avec une ou deux serviettes de bain.
Cette phase d'intervention
est capitale. Les dauphins sont, en effet, des animaux totalement aquatiques
dont la régulation thermique ne peut s'effectuer que dans l'eau.
À l'air, leur température corporelle s'élève
très rapidement surtout en été en plein soleil. Si
l'on dispose d'un parasol, il pourra contribuer à diminuer l'echauffement
par le soleil. Seule l'évaporation de l'eau d'humectation peut
ralentir ce phénomène. L'eau protège aussi la peau
qui aurait tendance à se déshydrater, à s'altérer
et à se crevasser.
Les nageoires
participent aussi à leur régulation thermique, il faut donc
prendre soin de les humidifier également et même, si la position
du dauphin le permet, de les maintenir dans une excavation creusée
dans le sable à leur niveau et remplie d'eau.
Tenir compte du fait
que les dauphins sont des animaux hypersensibles et qu'ils sont facilement
stressés, et qu'un animal sauvage va, chercher à se défendre,
donc risque de morsures, de coups… Leur échouage les place
dans un état de choc amplifié par leur incapacité
à quitter le milieu terrestre hostile à leur survie et par
la présence trop rapprochée des humains.
Il faut donc essayer
de calmer et rassurer l'animal, non seulement en mettant en œuvre
tout le plan d'action précédemment défini, mais aussi
en lui parlant avec douceur tout en exécutant des gestes rassurant.
Si le dauphin est
renfloué, mais trop près des côtes pour risquer de
se retrouver échoué, il doit être soutenu jusqu'à
ce qu'il est récupéré et soit capable de nager par
ses propres moyens. Il faut éviter de le tenir par les nageoires,
trop fragiles, ou par la nageoire caudale. De préférence,
le maintenir par les flancs et à la base de l'aileron dorsal.
Si l'animal persiste
à retourner sur le rivage ou s'il se montre incapable de nager,
le sauvetage sera voué à l'échec. Il ne reste plus
qu'à l'accompagner dans ses derniers moments en lui prodiguant
des signes d'amitié. |